Athena ♔ Incarnation of Wisdom

Voici mon caractère

Je suis déterminé et autoritaire, leader-né, je ne me suis jamais laissé faire, et je mène mes employés de main de maître. Je sais toutefois me montrer diplomate et subtile surtout quand il s’agit de faire valoir mon point de vue aux autres, notamment auprès de mon père. Je suis attentive et observatrice, je prends toujours tout en compte et je réfléchis avant d’agir, choisissant toujours le chemin de la réussite. Je ne m’emporte jamais, même si parfois on me taxe d’être froide, ce qui fait de moi une excellente médiatrice lors de conflit. Juste, je me montre parfois sévère pour mieux asseoir mon autorité. Je sais garder les secrets, ce qui pousse les gens à venir chercher conseils auprès de moi. Je suis loyale, la plupart du temps, et déteste que l’on me trompe, ce qui arrive rarement. Calme et directive sont les adjectifs qui me définissent le mieux.

Voici mon histoire

Je n’ai pas eu d’enfance. Je n’ai pas eu de mère non plus d’ailleurs. Je suis arrivée dans ce monde en sortant de la tête de Zeus, mon père, le dieu des dieux, prête à la guerre. Toutefois ma naissance semble être liée à une aventure en Zeus et Métis, Titanide de la Sagesse et la Ruse, cette aventure ayant pris fin quand le seigneur des cieux avala le titanide par prudence – on lui avait prédit qu’un fils né d’elle le détrônerait, et Métis se révéla être enceinte. Mais cela se déroula avant mon apparition au monde, pour ma part, la première chose dont je me souviens, c’est de Zeus, le lac Triton comme décor et ma volonté de gagner – que je n’ai pu m’empêcher de manifester par un puissant cri.

Très vite, je suis devenue la conseillère de mon père. Ma vision large des choses, ma patience, ma forte volonté et mon intelligence me permettent de comprendre le fonctionnement des choses et des gens, et font de moi une excellente stratège et diplomate, des atouts quand il s’agit de conseiller le roi des dieux.  Je suis donc déesse de la sagesse, de la stratégie militaire, des artisans, des travailleurs et des maitres d’écoles. Tous ceux qui construisent et fabriquent, tous ceux qui enseignent et cherchent à comprendre, tous ceux qui se servent de leurs capacités de raisonnement pour réussir, intellectuellement ou physiquement, sont sous ma protection. Là où mon frère Apollon protège ceux qui créent au nom de la beauté et de l’expression des sentiments, je protège ceux qui créent pour des raisons plus terre-à-terre. Là où je suis la guerrière réfléchie, qui prévois mes coups et protègent les cités, Arès est celui qui détruit tout sur son passage, sauvage et violent. Je suis le côté noble de la guerre quand lui est le côté cruel de celle-ci. Mais ça, il n’apprécie guère qu’on le lui rappelle. Il ne m’apprécie guère tout simplement.

Je suis une déesse vierge. C’est un choix stratégique. Déjà je m’évite tous les soucis que les dieux peuvent avoir avec leurs amants, mortels ou immortels. Si on devait rassembler tous les mythes grecs, la moitié est sans doute liée à des amants et amantes divins, ce ne serait pas malin d’en rajouter. Ensuite, ça me permet de garder une position de force. Si j’acceptais qui que ce soit dans mon lit, il ou elle se penserait autorisé à donner son avis sur la façon dont je gère mes responsabilités. Et je ne parle même pas de me marier – il suffit de voir les mariages D’Héra et Zeus ou d’Aphrodite et Héphaïstos par exemple, pour comprendre que c’est un frein à la performance en ce qui concerne les dieux. Je suis plutôt fière de ma virginité, ce n’est pas pour rien qu’on m’appelle Athéna Parthénos, la jeune fille. Alors oui, quand un autre Olympien se fait une de mes prêtresses dans MON TEMPLE, je la maudis – parce que ça ne serait pas malin de s’en prendre à un autre dieu, surtout s’il est plus puissant que moi a priori. Ce n’est que plus tard que j’ai réalisé qu’elle n’avait pas eu le choix. Mais revenir sur une malédiction c’est se montrer faible – et je ne suis pas faible. Sans compter que c’était une vantarde qui pensait sa beauté un peu trop importante à mon goût.

Cette histoire avec Méduse, ce n’est une partie de l’animosité entre le dieu de l’Océan et moi. Il y a d’autres sources de conflits entre nous. Il était pour les Troyens pendant la fameuse guerre, moi pour les Achéens. Il a mené la vie dure à Ulysse – Poséidon est un très mauvais perdant – quand moi je l’ai aidé et protégé. Et bien sûr il y a Athènes. Désormais elle est nommée d’après mon nom, mais à l’époque où l’Attique se peuplait à peine, Poséidon et moi avons tous les deux voulu en être le protecteur. Bien sûr j’ai gagné, je suis Athena Niké, j’ai la Victoire dans la main. Les habitants me choisirent à sa place, mon don étant plus intéressant que le sien : l’olivier apporte bois, huile et nourriture, il est un symbole de paix et de prudence, et c’est bien plus précieux que ce que Poséidon leur a proposé. La ville a donc pris mon nom, et Poséidon m’a prise comme éternelle opposante. La grandeur et le pouvoir des villes grecques ont grandi – avant de décliner.

Tomber dans l’oubli n’a pas été évident pour tout le monde. Pourtant la plupart d’entre nous n’ont pas disparu, nous sommes là. Avec l’élévation de l’empire romain nous avons été « assimilé » à leurs dieux, alors nous avons continué à exister en quelques sortes pour les mortels. C’est lorsque le christianisme a balayé les anciennes croyances, et jusqu’à la renaissance, que nous avons été vraiment oublié. Désœuvrés, nous nous sommes séparés pour la plupart, chacun suivant son propre chemin. Moi ? Déesse de la stratégie un jour, déesse de la stratégie toujours. J’ai décidé de mon but : faire renaitre la gloire de l’Olympe, même sous une nouvelle forme. Le reste en a découlé facilement. J’ai appris, voyageant parfois pour améliorer mon savoir, amassant tous les livres, traités ou autres. Pendant le moyen-âge j’ai fui, l’Europe, que je trouvais trop étroite d’esprit, et je suis parti au Moyen-Orient, foyer de la connaissance à l’époque, surtout quand l’empire ottoman a pris la place de l’empire arabe. J’ai vu les guerres menées pour ce même dieu unique, qui n’intervenait même pas dans la vie des humains, juste parce qu’il n’était pas adoré de la même façon. Je sais que la Renaissance à fait venir beaucoup de dieux en Italie et dans les autres pays concernés mais pas moi, pas dans l’immédiat. Mais avec les troubles au moyen orient, j’ai fini par revenir, assistant au début de l’Humanisme avec satisfaction.

C’est donc en Europe que j’ai passé ces derniers siècles, acquérant des informations, affinant mon plan pour le retour du pouvoir de l’Olympe. Au fil du temps j’ai réalisé que ce n’était plus la foi qui guidait les hommes mais l’argent. Pour retrouver notre gloire d’antan, il ne fallait pas espérer être de nouveau vénérés. Il fallait juste contrôler ce qui fait tourner le monde. La première guerre mondiale a été un signe : les humains sont devenus capables de faire d’incroyables dégâts, et même s’ils ne peuvent tuer les dieux, ce n’étaient pas bon pour nous. J’ai présenté mon plan à Zeus et quelques dieux que j’ai pu faire venir à l’époque : réunir nos talents pour créer une structure financière de grande importance, à l’image des Médicis de Florence qui pendant la Renaissance, banquiers des papes et des rois. De cette façon nous pourrions tout influencer, aussi la politique, que les marchés, les flux financiers, et tout le reste. Le plan a été accepté. Mais la seconde guerre mondiale nous a retardé. On en a profité pour mieux se préparer. L’après-guerre s’est révélé être le moment idéal pour lancer Olympus Corporation – en Grèce. Les Etats-Unis, l’Angleterre voire la France auraient été des choix plus stratégiques, mais la Grèce était le choix nostalgique – pas le mien donc.

Olympus Corp s’est développé, touchant de plus en plus de domaines, et finalement nous avons emménagé à Londres – le choix de raison. J’ai pris la tête du département des énergies, tout en soufflant encore de temps en temps des stratégies de développement de la firme à mon père. Mon temps libre – assez rare – je le partage entre l’aïkido, la lecture – la philosophie et le management en tête des thèmes que je lis – et le tricot, tout dépend du temps que j’ai et de mon humeur. La seule concession que je me fais, c’est le tai chi, tous les matins. J’aime aussi assister à des conférences universitaires, surtout quand il concerne mon département de travail, et bien entendu, mon livre favori est l’Art de la Guerre – je regrette de ne pas avoir pu rentrer Sun Tzu.

C'est re-moi, Monica/Svenja/Lulla(by) ou sinon Aaron ici sur IO . J'avais prévenu que je venais avec plein d'idées de persos . En espérant que celui-ci vous plaise aussi .

Derrière l'écran il y a moi