M'y voilà. Depuis que j'avais choisi de vivre comme tous les mortels de ce monde, j'avais avancé. Au tout début, je n'avais postulé pour Olympus Corp. que parce que ce nom me rappelait un peu mon ancienne vie.
Mon ancienne vie, plusieurs choses, et surtout, plusieurs personnes me manquaient de cette époque. Ma femme, ma fille et ma mère pouvaient être des exemples de ce qui me manquaient. Combien je serais prêt à donner pour revoir Édoné et Psyché.
Mais après avoir passé une éternité à les chercher, j'avais choisi de me stabiliser, de me trouver un emploi, comme tous mortels et j'avais monté les échelons du département de la mode à Olympus. Aujourd'hui était mon premier jour au poste de sous-directeur, après peut-être quatre ans à l'emploi de la société.
Je m'étais vêtu d'un complet, comme à l'habitude, et m'étais rendu, après un petit-déjeuner difficile à avaler, au boulot. J'avais l'estomac noué et le cœur battant la chamade à cause de la nervosité causée par la promotion, une chose que je n'avais pas eu parmi les Olympiens.
Et j'étais là, dans ce qui se trouvait être mon nouveau bureau. Honnêtement, j'ignorais quoi faire, j'avais le trac.