Juliet LoveDéesse de l'Amour, de la Sexualité et de la Beauté Inscrit depuis le : 08/04/2017 Messages : 62
| | in the name of Love Sam 8 Avr - 14:54 | |
| |
| |
« All you need is love » | Nom divin • Aphrodite, déesse d'amour et de beauté. Nom d'emprunt • Juliet, pour la plus tragique des romances. Love, patronyme étrangement commun. Epiclèse • Ourania, Pandémos, Nymphidia, Hétaïra, Pontia, Nikêphoros, Vénus Victrix, Euplea, Amathusie, Cypris, Cythérée, Erycine, Acidale. Surnom • Ju', Juli'. Domaine • Amour, beauté, sexualité. Attributs originels • Le collier d'or, la ceinture magique, don de Zeus lors de son union avec Héphaïstos. En symboles, elle se caractérisait par une rose, une pomme, un cygne, une colombe ou encore un coquillage. Attributs modernes • Un collier d'or qui orne toujours son cou. Et des talons aiguille rouge vermeille qui rythment le sol. Génération • Olympienne. Âge d'emprunt • D'apparence, une trentaine d'années tout au plus. Mais sous des rides dissimulées, se cachent des millions d'années d'existence. Statut matrimonial • Epouse d'Héphaïstos sous le soleil levant. Dans la nuit, lorsque les larmes ne se voient plus, amante d'Arès. Métier • Direction du département mode de l' Olympus Corporation. Donc styliste et parfois même mannequin aux heures perdues où elle s'amuse dans la soie. Loisirs principaux • Rendre visite à son amant, comme un plaisir interdit. Nager, et retrouver l'océan qui lui est comme une mère. Ascendance • Fille d'Ouranos, et pour cause, « tout autour, une blanche écume sortait du membre divin. De cette écume une fille se forma », Kronos. Descendance • Harmonie, Déimos, Phobos, Hermaphrodite, Eros, Priape, Rhodos, Enée. Avatar • Amber Heard. Crédits • gif (three days to kill). avatar (maleficient-avatars).
Juliet Love
|
Voici mon caractère Orgueil. S'ils le sont par une magie inexplicable, les dieux prennent tous un malin plaisir à être supérieurs, et le montrer. La susceptibilité des habitants de l'Olympe est sans faille, Aphrodite n'excepte pas à la règle. La jalousie a déjà valu à certains grecs de s'attirer les foudres de la déesse de la passion. L'Aurore, condamnée à la folle envie irrépressible d'être aimée, Hyppolite contraint de subir l'amour désespéré de sa belle-mère Phèdre, ou encore le désir de Pasiphaé pour un taureau. Nombreux sont les mortels ayant subi les caprices de la déesse. D'autres furent plus chanceux, et surent par quelques mots bien claqués charmer la femme à la rose. Le jeune Phaéton, héros de la Terre, est l'un des rares mortels à avoir pu profiter sa beauté. A l'inverse, nombreux sont les dieux à avoir été les amants de Juliet, parmi lesquels Hermès, ou encore Poséidon. En amours, rien ne semble avoir été un jour sérieux. Les ébats rythment ses relations, et si elle est une divinité, l'amour lui reste une entité lointaine, Juliet étant condamnée à ne pas vivre ce sentiment librement. Epouse d'un homme qu'elle n'aime pas, elle trouve le plaisir dans les fruits interdits. Persuasion, et séduction, atouts de dignité. Si l'on apprend une chose en s'affublant de son passé, l'on apprend que la volonté d'Aphrodite est sans fin. Ses combats sont victorieux par son ambition qu'aucun ne lui fait abandonner. Lorsque la détermination comble son chemin, elle sait se servir de la beauté des mots, et de la sensualité de son corps pour faire entendre ses moindres souhaits. Pour Pâris, a-t-elle même usé de chantage pour saisir dans ses doigts fins la pomme aux reflets d'or.
Voici mon histoire Fruit de l'écume, un rang qu'Aphrodite s'est appropriée. Dans une vague déferlant sur le sable, sur un coquillage pâle, dans cet écrin de poésie est née Aphrodite. Elle pourrait vous narrer son existence, ces nuits passées à l'Olympe, son mariage non désiré avec Héphaïstos, ses multiples aventures extra-conjugales, toutes ses couches, ses crises de jalousie, ses fêtes, ses guerres mais sa vie est bien trop longue. Vie? Peut-on qualifier ainsi son existence éternelle, son souffle qui ne s'éteindra jamais, la chaleur qui émanera toujours de son corps, la jeunesse dans laquelle son âme est enfermée? La vie rime avec la mort, les dieux eux sont coincés entre ces deux extrémités.
A la plus belle. La pomme roule silencieusement avant que d'un tintement contre le mur, les conviés se taisent à leur tour. A leur pieds, dans le coin de la vaste réception, un objet brille. Une pomme, en or. Tous s'approchent pour lire clairement l'inscription d'une police fine et courbée: A la plus belle. Les déesses, alors drapées et parées des plus beaux bijoux, se ruent sans exception jusqu'au fruit luisant, mais seules trois de par leur élégance se fraient un chemin sans encombre. Aphrodite, Héra, Athéna. Leur regard devient méprisant, et toutes pestent pour obtenir la pomme. Zeus se doit choisir laquelle la mérite. Devant les lèvres princées et les sourcils froncés des puissantes divinités, il remet ce choix à Pâris, un prince troyen. Le prince soupire, coince son nez entre son pouce et son indexe, inspire. Il a face à lui, trois femmes qui n'en sont pas vraiment. Toutes plus sublimes, dépourvues d'imperfection, mais un choix doit être fait. Héra rompt l'expression muette et ébahie dans laquelle s'est emprunt Pâris:
« Cette pomme est dédiée à la plus belle. Si tu me la donnes, je t'offrirais la royauté. La dignité. - Et moi, la puissance militaire. Tu seras vainqueur de chacun de tes combats., renchérit Athéna. - Moi, je t'offrirais l'amour de la plus belle femme du monde. » , susurra Aphrodite.
Un court instant de réflexion permit à la jeune blonde de s'emparer de la pomme d'or au détriment de ses concurrentes. Ainsi, commença la guerre de Troie et ainsi, Aphrodite prouva une énième fois ses atouts de séduction. Tels sont les mythes d'où se mélangent infime vérité, légendes, et bribes de conversation écrites par les poètes d'une époque révolue. Certaines histoires, elles, mettent au grand jour la cruauté d'un ménage non désiré.
Dans ses bras, elle soupire. Son visage se blottit contre son torse, et sa main passe doucement sur son menton qu'elle saisit avec grâce. Arès lui offre un dernier baiser, tandis que leurs corps dénudés se chevauchent passionnément. Elle en oublie la bague qui trône sur son doigt. Son époux, lui, non. Un son lourd brise leurs caresses et baisers. Sa sandale s'appuie lourdement sur le sol, tandis que doucement son autre jambe se traîne avec difficulté pour qu'il se tienne droit, stoïque. Héphaïstos, le boiteux, l'hideux, celui qui n'a eu pour celle consolation que celle d'avoir dans son lit la plus belle des déesses, il est là. Et, sur leurs corps retombe lourdement un filet. Impossible à briser. Aphrodite est humiliée, par son propre mari, emmenée jusqu'au mont de l'Olympe dans les bras de son amant, impuissant.
Nous pourrions toutes les raconter ces histoires. Chacune démontrant une nouvelle de ces facettes, mais comment narrer des millions d'années d'existence? Laissons les mythes dans les recueils.
Les mythes restèrent dans les recueils. Il y eut cette décadence perverse de l'abjecte croyance des mortels en leur unique savoir. Cette croyance qui survenait, comme une fleur qui éclot. Doucement en affichant quelques pétales de sa noirceur, puis découvrant les démons d'une chaîne infinie. Et la course des bavardages fut incessante. On n'entendit plus parler des vengeances divines, des messages célestes, mais il était question de talents, d'inventions. Les mortels se persuadèrent supérieurs au ciel, et ils s'en attirèrent les foudres. Du haut des monts infranchissables, les dieux observaient cette lutte vers le progrès d'un regard perçant. Leur fierté, leur bénédiction, leur aide, leur main tendue à travers les nuages poudreux, tout était balayé pour une maigre étincelle? Ils étaient étudiés dans des livres de poche, et cela devait suffire gratitude à leur gloire passée? Non. « Non! Nous méritons le respect pour toutes ces années passées à leur offrir notre regard divin. Qu'il soit bon, ou mauvais, notre jugement s'est toujours imposé. Nous nous imposerons sur cette Terre. » affirmait Aphrodite, d'un ton étrangement incertain. Et ce fut ainsi.
Abandonner les privilèges de l'impunité. Connaître le risque. Apprendre à vivre. Des mots terrifiants pour des êtres qui n'avaient toujours fait que prétendre être humains. Il était temps de vivre la vraie vie, de s'imposer dans les mentalités autrement que par l'adulation. Son pieds foula la terre, et elle sut que son talon claquerait comme une sentence irrévocable.
Moi, je m'appelle Pauline, j'ai dix-huit ans. J'aime beaucoup de choses comme lire, écrire, chanter, danser, aller auc cinéma. Une vie normale, en fait. J'ai trouvé le forum sur facebook, et je le trouve très sympa. J'ai hâte de RP, et d'en découvrir davantage! J'ai lu le règlement, les annexes, tout ça, tout ça, et voilà, c'est parti! Derrière l'écran il y a moi
Dernière édition par Juliet Love le Sam 8 Avr - 23:51, édité 20 fois |
|
Angel SkywalkerInscrit depuis le : 17/03/2017 Messages : 97
| | Re: in the name of Love Sam 8 Avr - 23:57 | |
| |
| |
Que dire, que dire, que dire ? Une écriture fluide, poétique, désirable. On en redemande encore et encore. Le personnage est cohérent, respecte bien le canon du personnage et même lorsque tu fais parler des deux autres déesses, ça reste du rapporté des anciens mythes. Ta bio me fait beaucoup penser à une histoire racontée. Comme tu le dis très clairement d'ailleurs.
Les crédits sont remplis, le profil aussi... Tout me semble parfait ! C'est assez rares que des fiches me conviennent autant. Ainsi donc j'ai le grand plaisir (mais sans doute moins que Phobos et Arès) de te VALIDER. Donc, tu peux d'ors et déjà passer par les bottins de recensements (je me demande si mes collègues ont fait les recensements nécessaires... Faire un scénario (Eros, une des nymphes à ton service ou je ne sais quel autre personnage dédié à ton service, par exemple), créer ta fiche de lien et de RP.
Je vais vite te donner ta couleur et te souhaiter un excellent jeu parmi nous ! ♥ |
|